Une charte pour mieux informer les acheteurs de JV en France
Au travers de cette charte, les distributeurs se sont engagés à assurer une meilleure visibilité aux normes d'âge et à les faire respecter en ne les masquant par exemple pas derrière les étiquettes de prix. Le PEGI classe les jeux en cinq catégories d'âge et y apporte des précisions quant au contenu présent. Les distributeurs devront maintenant limiter la visibilité des titres estampillés 16+ et 18+ alors que les vendeurs devront être formés pour expliquer cette signalétique aux acheteurs potentiels - les parents notamment - et ne pas diffuser de bandes-annonces « violentes » dans leurs rayonnages.
Du côté des éditeurs - représentés par le SELL - les engagements sont liés à la position des pictogrammes PEGI : afin d'être plus facilement repérables, ils devront donc être au même endroit sur la pochette d'un jeu alors que les bandes-annonces devront - « dans la mesure du possible » - éviter les contenus « problématiques ». Le SELL devrait par ailleurs réaliser un spot publicitaire d'information dont la diffusion est prévue courant janvier - pour ne pas être « noyé dans le flot de publicité » a expliqué Jean-Claude Larue - à la télévision.
La secrétaire d'État chargée de la famille enjoint évidemment les autres distributeurs à signer cette charte et précise que des aménagements futurs ne sont pas exclus après les premiers bilans. Claude Greff a par ailleurs expliqué avoir « voulu qu'un effort particulier sur l'information des parents et des enfants en matière de jeu vidéo soit fait par les acteurs de l'industrie et par les distributeurs ».