Stealth Bastard

La première surprise concerne d'ailleurs la réalisation du titre. Le soft tourne dans une résolution ridiculement petite et pourtant les petits gars de Curve Studio ont réussi à faire des merveilles. Non seulement les effets d'ombres et de lumières sont soignés tout en restant sobres, mais la progression dans ces niveaux particulièrement sombres donne lieu à une mise en scène assez étonnante. On retrouve ainsi des indications qui viennent directement s'afficher sur les murs et les pièces s'éclairent ou se plongent dans l'obscurité en fonction de votre avancée. De la même façon, on pourrait croire que le gameplay est relativement basique puisque le héros ne dispose d'aucune arme et qu'il doit se contenter de fuir les robots de sécurité et les caméras tout en activant les interrupteurs qui le mèneront à la sortie. Un petit indicateur en bas de l'écran vous indiquera même si vous êtes suffisamment blotti dans l'ombre pour passer inaperçu. Mais, à y regarder de plus près, on se rend compte qu'il faut parfois attirer l'attention des drones pour mieux les esquiver ou les piéger et que les couloirs sombres se changent bien vite en labyrinthes dans lesquels le moindre faux pas est fatal. Stealth Bastard n'est certes pas aussi survolté que ce bon vieux Super Meat Boy, mais il est tout aussi exigeant : il faudra réellement vous creuser la tête pour trouver votre chemin entre les différents pièges mortels.